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Éloïse LE QUINTREC - Ma Séance Réflexo

FAIS-TOI CONFIANCE

.. . . ou comment être à l'aise en toutes circonstances. Isabelle Filliozat.


Restaurer ou rehausser votre confiance en vous avec ce livre d'Isabelle Filliozat que je vous conseille !!

Voici les notes que j'en ai tiré mais je vous invite à le lire entièrement !

 

Il y a souvent un certain contraste entre ce que nous vivons à l’intérieur et ce que perçoivent les autres.


Notre imaginaire construit un monde autour du concept de confiance, un monde dont nous sommes le plus souvent exclus.

Idéalisant la confiance, nous la rendons inaccessible.


La confiance permet de tolérer en soi une certaine dose de peur et d’insécurité. Le vrai confiant n’a pas besoin de séduire, pas besoin de réussir toujours, pas besoin de tout savoir, pas besoin de soumettre autrui, d’organiser en permanence l’espace et le temps, de savoir quoi dire, ou d’avoir raison…


Le manque de confiance en soi apporte de nombreux bénéfices inconscients :

  • il justifie la passivité

  • permet la confirmation des croyances négatives sur soi et les autres

  • nous empêche de sentir nos vraies souffrances

  • et, enfin “protège” les parents de toute remise en cause de leur attitude éducative.


Avouons-le, “je n’ai pas confiance en moi” est une jambe de bois bien commode. Derrière cet argument massue, nous cachons nos peurs, nos frustrations et parfois nos colères.


Vous contredire, être confus dans votre pensée et vous montrer peu clair dans vos paroles ne signifie rien quant à votre personnalité. C’est un réflexe naturel face à la souffrance.

Si cela vous arrive trop souvent, cela signifie seulement qu’il y a ou qu’il y a eu un peu trop d'événements difficiles dans votre vie. Ce sont des blessures qui sont à guérir et non le “manque de confiance”.


La négation du droit à la colère et du droit à sentir ce que l’on sent jette les bases du défaut de confiance en soi.

Permettez à vos enfants d’exprimer leur colère. Organisez de temps à autre des batailles de coussins pour permettre à l’agressivité de sortir sans risque.


La neurophysiologie nous apprend tant sur les capacités phénoménales de nos cerveaux. NON, tout le monde ne fonctionne pas de la même façon. Et si un enfant ne réussit pas, ce n’est pas forcément parce qu’il est nul. Il est probable qu’on ne lui a pas présenté l’information de manière qu’il puisse l’intégrer, on ne lui a pas appris à conduire cette machine ultra-perfectionnée qu’est son cerveau.

Il y a les visuels, les auditifs…


S’il n’est pas dans la fonction des enseignants de soigner les blessures familiales, il est dans leurs attributions de ne pas enfermer l’enfant dans une définition négative de lui-même.


Quand votre aisance dépend d’un verre de vin, votre contenance d’une cigarette, votre calme d’un comprimé neuroleptique, vous n’êtes pas bien solide à l’intérieur et vous le savez, même si vous parvenez à faire illusion sur votre entourage.


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